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Final Four

Incroyable Gilles Simon ! Alors que sa première participation au tournoi remonte à 2005, le Niçois dispute aujourd’hui les demi-finales pour la 5e fois de sa carrière. Cela ne lui était plus arrivé depuis 2015, date de son dernier titre marseillais. Et alors qu’il a évincé en quart le n°5 mondial, Daniil Medvedev, Gillou s’attaque cette fois à Félix Auger-Aliassime (18e). Le Canadien n’a pas eu un parcours facile depuis le début de la semaine, devant même sauver des balles de match lors de ses deux premiers tour. Gilles Simon sait que la mission sera ardue. « Félix, je l’ai affronté à Stuttgart l’année dernière, j’avais perdu en deux sets. Il est très percutant, ce sera un match différent que celui face à Daniil (Medvedev). A moi de trouver mon rythme rapidement. Depuis quelques temps, j’arrive à être plus régulier, plus constant au niveau de l’attitude et tout ça fait du bien. Je me sens bien sur le terrain. »

Gilles Simon s’est toujours senti bien à Marseille, tournoi qu’il a remporté en 2007 et 2015, ce qui n’est pas le cas de son adversaire du jour. Avant d’arriver cette année, FAA n’avait pas remporté le moindre match sur le court du Palais des Sports. « C’est le kif de jouer ce tournoi et d’être encore en vie ici, a lancé Auger-Aliassime, finaliste la semaine dernière à Rotterdam. Mais Gilles est en forme, je m’attends à ce qu’il soit à son meilleur niveau. Il faudra être prêt à échanger, à bien servir. Ça va sûrement être un match compliqué. »

Tsitsipas, le travail sur la durée

L’autre demie oppose Stefanos Tsitsipas, tenant du titre, à Alexander Bublik. Les deux joueurs, nés respectivement en 1998 et 1997, se connaissent bien pour s’être affrontés régulièrement sur le circuit Juniors. Et selon Alexander Bublik (55e), il est logique que Tsitsipas (6e) ait une longueur d’avance sur lui. « Quand j’étais jeune, j’étais vraiment talentueux ce qui fait que je pouvais jouer sur une jambe, sans travailler, a-t-il expliqué. Dès les juniors, Stefanos, lui, se comportait déjà comme un pro. Je comprends seulement aujourd’hui que c’est important, parce que je dois gagner ma vie, mais aussi parce que je me rends compte que j’ai beaucoup d’ego. »

Alors que Bublik a deux finales sur le circuit au compteur, Tsitsipas lui, a déjà glané quatre titres, dont le Masters 2019. L’an dernier, il s’était imposé à Marseille. Réfléchi, cérébral, il a déjà en tête sa tactique, pour la suite du tournoi mais pas que. « Il faudra surtout que je ne pense pas trop à Alexander, que je me focalise sur moi et sur mon jeu. Je dois vraiment m’imposer cette règle, jouer chaque point après l’autre et pourquoi pas le surprendre aussi ! Ce qui compte aujourd’hui, quel que soit le match, est que je joue chaque point comme si c’était un point important, en y accordant la même concentration. » Une tactique jusque-là payante.

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